Le contrat engagement jeune est une mesure destinée aux 16-25 ans qui ne sont ni en études, ni en emploi ni en formation. Elle vise 400.000 jeunes en 2022.
Objectif : reprendre rapidement une activité via la découverte de métiers, une formation qualifiante ou un emploi dans un secteur en tension.
- 15 à 20 heures de soutien intensif par semaine
« Dès le 1er mars, tous les jeunes de moins de 26 ans qui, sans formation ni emploi depuis plusieurs mois, s’inscriront, pourront bénéficier de 15 à 20 heures d’accompagnement par semaine pour découvrir un métier, se former, trouver un apprentissage ou un emploi », écrit le chef de l’État sur son compte Facebook. Au programme : mise en situation professionnelle, prépa-apprentissage ou encore formations qualifiantes.
- 12 mois maximum pour s’insérer dans la vie active
En échange, une allocation pouvant aller jusqu’à 500 euros par mois pourra être versée aux jeunes. Cette aide financière dépendra de vos revenus, de votre assiduité et de l’acceptation des offres d’activité qui vous seront faites. L’accompagnement sera limité à 12 mois maximum : « Nous ne voulons pas installer les jeunes dans un accompagnement sans fin », observe Jean Castex. Le Premier ministre a également annoncé la création d’une application dédiée permettant au jeune de dialoguer avec son conseiller référent et d’accéder à des offres d’emploi, de formation ou d’activités.
- En cas de non-respect des engagements, rupture du contrat
Contrairement à la Garantie jeunes, cette aide ne sera pas proposée par les seules missions locales. Les agences Pôle emploi ainsi que d’autres opérateurs qui agissent pour les jeunes en difficulté pourront vous le proposer. « Le non respect du contrat engagement jeune ou le refus injustifié de prendre un emploi de suivre une formation qualifiante entraîneront la rupture du contrat et la fin du versement de l’allocation », prévient le Premier ministre.
- Expérimentation du contrat engagement jeune en janvier, généralisation en mars
Ce contrat d’engagement sera expérimenté au mois de janvier 2022 et sera généralisé partout en France à partir du mois de mars, a précisé Jean Castex. L’objectif est d’accompagner 400.000 jeunes l’an prochain. Pour financer le dispositif, 550 millions d’euros de crédits seront débloqués dans le cadre du budget de l’État en 2022.
©Etienne Gless, publié le 02 Novembre 2021